QUELLE EST L'UTILITE D'UNE I.A.P.

      Tout d'abord, une I.A.P. sert à apprendre à chercher à se comprendre soi-même et à comprendre les autres.

   Le concept d'Intelligence Artificielle Personnelle repose sur cette volonté qu'a l'individu de connaître le déroulement de chacun de ses traitements d'information. Savoir comment l'information en cours se gère, vise à mieux découvrir le "Personnage Instantiel" qui crée cette information, et qui en retour le crée.

     Créant ainsi à chaque seconde sa propre projection dans un Univers créé par cette projection qui en rétroaction commune le crée dans l'instant, l'individu suit, pendant toute la durée de ce traitement, une trajectoire finie, en forme de courbe de Gauss. En vue d'appliquer cette science de l'efficacité qu'est la cybernétique, chacun trouvera intérêt à mieux connaître son personnage de l'Instant, défini par sa façon de traiter du coup par coup, ses informations.

     Le travail sur table et sur ordinateur ne suffit pas.

     L'étude des Comportements Instantiels se fait en mouvement et dans l'espace, par l'écoute sensorielle de l'Univers. Ainsi l'Utilité Pratique immédiate d'une I.A.P. est multipliée :

     .1) - Par simple effet de miroir, elle aide à avoir une meilleure communication de soi avec soi, avec les autres et avec l'environnement.

     .2) - Elle souligne efficacement les variations de dynamisme de l'individu. Elle dévoile à chaque minute le Personnage qui le représente en cet instant.

     .3) - Elle permet à chacun de changer immédiatement de caractère pour le rendre approprié au but qu'il s'est choisi.

     .4) - Elle apprend à respecter l'entourage. Elle est obligatoirement basée sur la logique, puis l'individu qui la gère, pose à chaque traitement d'information, la question de sa survie. En effet, chacun ne peut logiquement survivre qu'en ajustant drastiquement son propre équilibre à celui de son environnement.

     Devenant le garant de sa planète, l'être humain devient en retour, le plus sûr garant de lui-même et vice-versa. Le respect est alors valable dans les deux sens. La violence est alors obligée de disparaître sous peine de destruction du moi profond de chaque individu.

     En pratique, pour une rigueur objective en vue d'organisation des systèmes, elle fait appel à des mécanismes de pensée, peu ou pas employés, basés sur des systèmes d'espèce aberrante. Cela signifie qu'ils sont contraires à la raison. Face aux institutions mises en place depuis des millénaires, de façon intellectuelle, impérative et linéaire, ces combinaisons nouvelles reposent sur le principe de discontinuité.

     Le postulat de départ propose un fonctionnement du cerveau au coup par coup. L'individu crée sa propre PROJECTION dans un UNIVERS créé PAR CETTE PROJECTION, et en RETROACTION cet UNIVERS le crée.

     Or, si à chaque instant que l'individu crée cette projection, il doit à chaque fois la détruire pour pouvoir créer l'instant suivant. A partir de là, une suite de conséquences concrètes, basées sur la Logique, en découlera. Le cerveau va se voir fonctionner comme un ordinateur. Progressant comme lui par quanta, il remettra sans cesse en cause ses jugements de valeur, rien n'étant plus jamais acquis.

     Ce principe allant à l'encontre des régimes institués pousse ceux-ci à se remettre en question. Aucune discipline ne peut s'y soustraire, que ce soit l'art, la science, les études, l'éducation, la médecine, la magistrature, les médias, la politique, les philosophies religieuses ou non, et tout ce qui concerne les règles de conduite commune à une collectivité, quelle qu'elle soit.

     Nul ne peut y échapper, dès l'instant où il accepte l'axiome de départ. Chaque matière possède sa propre démonstration, son application particulière, ses résultats drastiquement logiques. Par exemple, en médecine la douleur peut être gérée. L'angoisse aussi. La maladie qu'elle soit grave ou simple malaise, état dépressif, mal-être, ou autres, est ici considérée comme un SIGNAL de "Jeu de Piste".

     .- Comment le démonter ?

     .- Comment repérer le signal ?

     .- Comment combattre les manifestations handicapantes ou seulement gênantes et réparer l'erreur commise dans la pratique du Jeu ?

     La proposition première est de dire que la maladie est un désir de facilité, de refus du stress toujours considéré ici comme négatif, une soif de reconnaissance de soi, un signe de faiblesse par la volonté de se vendre aux autres. Y résister, montre la décision de prendre son destin général en main, au lieu de s'adresser à un autrui quel qu'il soit, pour lui demander par un moyen extérieur à soi, (soins médicaux, pilules miracles, pratiques paramédicales ou psychologiques plus ou moins réputées) de gérer "SUR LE CHAMP" sa propre misère physique et spirituelle.

     Les clefs de cette autre approche universelle appliquée concrétement à la médecine refusent toute ingérence arbitraire. Au lieu de chercher la cause et les moyens d'y remédier, l'étude des phénomènes observe la démarche des processus de pensée qu'utilise l'individu EN l'instant. D'où la proposition d'un "Jeu de Piste", qui va amener l'intéressé à traquer ce qu'il peut considérer comme faute, par une meilleure connaissance de la naissance de cette erreur (reconnue comme telle dès le départ) et de son installation. Plusieurs facteurs se présentent.

     Pour les repérer, il fait bien connaître le lieu que l'on va définir comme un terrain sur lequel des protagonistes divers doivent s'affronter. Cette air ludique et théorique, doit en premier temps, être considérée comme une simple allégorie.

     L'apprentissage de ce qu'implique cette image, ne doit pas ignorer, et surtout faire cesser brutalement des soins nécessaires donnés en désespoir de cause par autrui, qu'ils soient médicaux ou psychologiques, avant que l'individu mal portant, n'aie compris quelle aide nouvelle il peut en tirer.

     Ce parcours du combattant comporte plusieurs règles.

     D'abord la connaissance du site et de ses difficultés. Puis les atouts et handicaps que le "Joueur" possède. Et enfin la façon de se servir de la panoplie mise à sa disposition.

     En revenant au point de départ proposé par le postulat de base, considérant chaque instant traité en son entier, puis détruit afin de réaliser le traitement des données de l'instant suivant (comme le ferait un ordinateur), on observe la dichotomie des instants entre eux.

     Si les instants séparés proposent l'action de la conscience comme discontinue, on peut les représenter chacun par une courbe de Gauss finie, avec un commencement, une montée créatrice et une redescente menant vers sa fin.

       (Extrait du dossier "LE NOUVEAU MONDE" élaboré par le groupe "FUTURABLE 3000")